Cyril est engagé aux côtés de PARTAGE depuis 2004 et parraine actuellement 6 enfants : Petit Clarinot à Madagascar, Mariam en Égypte, Ioan Marius en Roumanie, Seiha au Cambodge, Rianna Maria au Brésil et Dhruv en Inde. Il a fait le choix du parrainage nominatif. 

Comment êtes-vous entré à PARTAGE ? 

Je faisais des voyages pour mon entreprise. Je me suis rendu compte de la volonté de ces enfants d’apprendre, cela m’a ébloui, touché. Je me suis demandé comment les accompagner ? Renseignements pris, à PARTAGE, j’ai apprécié l’accent mis sur l’éducation de l’enfant et l’accompagnement des parents, conserver l’enfant au sein de sa cellule familiale. Au fur et à mesure, j’ai complété mes parrainages sur tous les continents. 

Pourquoi y êtes-vous resté ? 

Je suis resté parce que je trouvais la relation par courrier avec les enfants très valorisante, touchante, cela m’a beaucoup plu. La manière dont PARTAGE participe à aider un enfant et sa famille me tient à cœur. Les fonds vont majoritairement à l’enfant : près de 80 % sur le terrain c’est un bon ratio ! 

En parlez-vous autour de vous ?

Un peu, mais certainement pas assez ; je commence seulement à en parler, avec trop de retenue sans doute. 

Y a-t-il des thématiques, parmi les domaines d’action de PARTAGE, pour lesquelles vous avez une plus grande sensibilité ?

L’éducation, avec ce qui l’environne et la rend plus efficace ; une éducation sans le soutien, sans hygiène, le ventre vide, c’est insuffisant. Tout ce que vous faites est très bien. L’éducation est le driver, c’est ce qui permet de sortir, de faire progresser l’enfant. Pour que l’éducation profite à l’enfant, il faut les autres domaines d’action. C’est un ensemble cohérent. 

 Quelle est, pour vous, l’importance du parrainage nominatif ?

 Je suis particulièrement attaché à ce mode de soutien et c’est d’ailleurs ce qui m’a fait choisir PARTAGE. A la fois le lien privilégié et les échanges enrichissants avec un enfant que l’on peut soutenir et que l’on voit grandir sur plus de 10 ans, et par ailleurs le fait qu’il reste au sein de sa famille, sont les deux qualités premières qui ont guidé mon choix. Je souhaite donc pouvoir poursuivre ces parrainages individualisés. 

C’est la relation qui est importante, à 4 ou 5 ans, les enfants font un dessin, et à 15 ans, ils vous écrivent, c’est une évolution impressionnante et enthousiasmante. Cela rend très fier de voir qu’un enfant a évolué et qu’on lui a apporté quelque chose. Je souhaitais pouvoir les suivre dans la continuité. Grâce à PARTAGE, je me suis polarisé sur le suivi des enfants, c’est à la fois un plaisir et une fierté. Je suis sensible à la façon dont ils essaient de se construire un avenir et de sortir de leur condition. 

Aimeriez-vous faire quelque chose de différent pour PARTAGE. Quoi ? Comment ? 

Oui. J’aimerais trouver une manière plus dynamique, peut-être des travaux administratifs, des suivis de projets ou de la traduction. Devenir membre d’une antenne locale. J’aurai plus de temps à ma retraite, au plus tard l’an prochain !