Chantal parraine aujourd’hui deux enfants, Zindibannan Chaidatou au Burkina Faso et Said Nicolas en Équateur. Ses motivations, rendre un avenir possible aux enfants et être là comme témoin, l’ont conduite aux côtés de PARTAGE depuis 1993… 

Comment êtes-vous entrée à PARTAGE ? 

Quand je suis entrée à PARTAGE, c’était une époque très dense. J’étais infirmière. Tout ce qui était en dehors du travail était précieux. J’allais à l’essentiel. On ne connait pas le lendemain.  

Pourquoi y êtes-vous restée ?  

Pour la qualité des parrainages. Les relations avec les enfants. Les informations reçues. Le travail de PARTAGE sur le terrain. 

Quelles valeurs à PARTAGE vous semblent primordiales ? 

Rendre un avenir possible aux enfants et les aider à prendre leurs responsabilités. Qu’ils reprennent leur avenir en main, que ça vienne d’eux et pas de nous, par une éducation faite par des associations sur place. Je me suis rendue plusieurs fois au Honduras. J’ai beaucoup appris, ça change tout. On mesure pleinement la raison d’être de PARTAGE. 

Y a-t-il des thématiques, parmi les domaines d’action de PARTAGE (éducation, nutrition, santé, développement communautaire et protection des abus), pour lesquelles vous avez une plus grande sensibilité ?  

La santé et l’éducation. 

Parlez-vous de PARTAGE autour de vous ?  

Les gens me demandent. Chez moi il y a les photos des filleuls. On me demande d’expliquer. Je ressors mes classeurs. Les gens ont du mal de passer des paroles aux actes. Je suis là comme témoin. Je peux expliquer les choses. Ce qui est passionnant, c’est quand les enfants posent des questions. Semer des graines. Je ne m’occupe jamais du résultat.