Alexandra de Oliveira, membre de l’équipe de PARTAGE depuis 2016, est chargée des relations avec les parrains et donateurs pour l’Asie, les Caraïbes et l’Océan Indien. Du 13 au 23 mai 2024, elle s’est rendue au Cambodge pour rencontrer l’équipe de BANDOS KOMAR, partenaire de PARTAGE depuis 1999.
Sa mission sur place consistait à échanger avec les équipes de Pursat et de Siem Reap, afin de réfléchir ensemble à des moyens d’améliorer les procédures de parrainage. Au cours des visites des écoles et lors des rencontres avec les enfants, elle a pu notamment aborder le sujet des échanges de courriers entre les marraines, les parrains et leurs filleuls dans une recherche perpétuelle d’amélioration. À son retour de mission, Alexandra nous livre son témoignage :
« Dans le cadre de mes fonctions de suivi du parrainage au sein du ôle Partenariats de PARTAGE, j’ai eu la chance de partir en mission auprès de notre partenaire BANDOS KOMAR au Cambodge en mai dernier.
Cette mission a été l’occasion pour moi de rencontrer la formidable équipe de BANDOS KOMAR avec qui je suis en lien depuis maintenant 4 ans. J’ai pu me rendre compte de leur sérieux, de leur engagement sans faille, de leur enthousiasme tout au long de mes visites. BANDOS KOMAR connaît très bien le contexte difficile dans lequel évoluent les enfants et peut donc agir au mieux pour améliorer leurs conditions de vie, celles de leurs familles et de la communauté.
L’implication de tous m’a vraiment marquée : salariés de BANDOS KOMAR, mais aussi enfants, professeurs, parents d’élèves, directeurs… Chacun donne le meilleur de lui-même pour faire avancer le monde dans le bon sens.
Voir concrètement l’impact que cela a dans la vie des enfants a donné encore plus de sens au travail que j’accomplis avec mes collègues tous les jours à PARTAGE, avec votre aide précieuse.
Dès que j’abordais le parrainage et le soutien des marraines et des parrains avec les enfants, je voyais le sourire illuminer leur visage. Les enfants, parrainés ou non, sont heureux de lire et de répondre aux courriers, les encouragements qu’ils reçoivent les poussent à redoubler d’efforts pour se construire un avenir. Ils s’épanouissent dans les activités de parrainage, se découvrent une passion pour le dessin ou la lecture, activités qu’ils pratiquent rarement une fois rentrés chez eux. Ils fréquentent davantage la bibliothèque, s’impliquent chaque jour dans la vie de leur école pour faire de cet endroit un lieu rassurant, agréable et accueillant.
Je me souviens d’ailleurs de cette jeune fille de 11 ans, dont la grand-mère me disait qu’elle était très réservée auparavant et n’osait pas parler en public. Depuis l’arrivée de BANDOS KOMAR dans son école, Chiva s’est ouverte au monde, elle a remporté plusieurs prix scolaires (accrochés fièrement aux murs de sa maison) et est même devenue cheffe du Comité d’enfants de l’école. Aujourd’hui, elle est à la tête d’un groupe de 25 enfants répartis selon plusieurs thématiques (discipline, sport, santé, finances, hygiène…) et mène de nombreuses activités de soutien de ses professeurs et de son école.
Lorsque je demandais aux enfants quel était leur plus grand rêve, là où d’autres rêveraient de voler ou d’être invisibles, leur seul souhait était d’avoir un travail, une famille heureuse et une bonne situation.
À notre modeste niveau, nous contribuons tous à la réalisation des rêves de ces enfants. Dans un monde où les droits et les libertés sont de plus en plus en danger, il est primordial de poursuivre notre soutien aux actions de nos partenaires pour aider ces enfants à s’ouvrir au monde, avoir leur place dans la société et devenir des citoyens engagés. »
